Une allure fondamentale

Pas moyen de rester à Laayoune. Pas fait pour moi. Quitte l'hôtel à 10h. Conrtôles de police et de gendarmerie se succèdent à la sortie de la ville. Néanmoins la traversée de l'oued était charmante. Revoir un arbre... Pas d'excès de zèle des autorités cette fois. On me laisse tranquillement pousser mon chariot voire on m'encourage d'un ton admiratif. Une route à chameaux, à bergers. La proximité de la rivière leur permet de laisser paître le troupeau à satiété.Quelques arbres même. A 14h, les protéines du thon à la tomate me montant probablement au cerveau, je réalise qu'à 22km d'ici il y a un camping tenu par un français. Et le plaisir de se faire servir un repas chaud. A l'assaut du goudron. Cinq mouches s'embarquent sur mon véhicule pour la fin de cette journée. Je pense à la mienne. Et achève mon étape de 38km sans sourciller. La pleine lune se lève, un délice pour mycologues.