L'amlou (spécialité d'amandes et d'huile d'argan) s'étant déversé au fond de la caisse de notre fidèle remorque, nous sommes contraints de quitter le poste des Forces Auxiliaires aux alentours de midi. Toujours ces falaises taillées à la hache accompagnent notre chemin. Pause casse-croute. Et c'est reparti. Pas pour longtemps. Notre véhicule se brise au niveau du guidon. Impossible d'avancer. La journée de marche est finie. Que faire? On y réfléchit dans une cavité de la falaise. Une niche magique. Je propose d'y dormir. Peu rassuré, mon collègue n'y tient pas. Ce sera auto-stop (Grrr) jusqu'à Akhfenir. Pour réparer l'engin. Mais aucune voiture ne s'arrête. Bien que nous trouvant au milieu du rien, les piétons se succèdent. Un militaire nous dit que son frère passera nous chercher dans une heure, on ne le verra jamais. Deux jeunes à casquette américaine veulent réparer la carrossa avec ce qu'ils trouvent sur le bas côté. Perte de temps . D'autant que la nuit tombe. C'est finalement Ahmed de Tarfaya qui nous sortira de cette galère. Il nous envoie trois jeunes en pick-up pour nous emmener jusqu'à Akhfenir. Qui nous aident à trouver un appartement. Merci Ahmed. Vraiment.

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