Le chemin qui nous permettra de rejoindre Bouizakarne s’élargit sur une immense vallée de poussière et de pierres, bordée de montagnes à ses horizons. Brèves hésitations sur la route à prendre, lorsque le chemin se scinde. La piste indiquée par le GPS est parfois introuvable et l’échelle de la carte Michelin n’est pas adaptée à notre allure de marcheurs. Nous retrouvons toutefois la route sans problème, elle nous mène donc à Bouizakarne, gros bourg laid où nous passerons une nuit d’hôtel et réparerons la charrette qui a eu la bonne idée de se briser à quelques mètres d’un soudeur qu’il faudra payer de force pour son excellent travail. Je m’achète un chech qui me protègera vaguement du soleil, du vent et de la poussière. Un vrai sahraoui, si ce n’était le gros coup de soleil sur mon nez, rouge et pelé, qui trahit malheureusement un camouflage sinon quasi-parfait.

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