Nous quittons Tarifa en amoureux. Soleil radieux. Petit dernier café en bord de plage. Puis une petite piste parallèle à la nationale avant de rejoindre notre route tertiaire. Des chevaux sous les eucalyptus. L'animal roi de l'Andalousie. Une classe naturelle. Une force aussi. Toujours au service de l'homme. On lui doit beaucoup. La journée se passe tranquillement. Le pique-nique thon/Vache qui rit devient maintenant jambon/fromage. Les grands espaces se transforment en parcelles bien délimitées. Des clôtures de chaque côté de la route. La fin de journée est toujours un moment clé : comment dormir? A ce niveau là, je crains que l'Espagne ne ressemble guère au Maroc. Il ne suffira pas de s'arrêter devant une maison pour se faire inviter. On ne pourra pas non plus une tente n'importe où... Aera recreativa. On s'y arrête pour un rafraîchissement. C'est le moment de sonder les possibilités de logement. Un couple de travellers slovaques. Ils préparent leur dîner à l'heure ou les Espagnols terminent leur goûter. Ils nous renseignent sur les abords du lac. Privado. "Casa Camacho, à Facinas, 2km. Ils louent des chambres" nous dit la serveuse.On choisira cette option. Les gentils slovaques nous y déposent même. Il faudra quand même attendre que le gars arrive. Une heure. Riz au chorizo et bonne nuit de sommeil dans une chambre froide.

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