Zone militaire, centrale solaire et cimenterie sur fond de voies ferrées. A priori, la balade ne fait pas rêver. Ce plat pays réduit mon effort physique au simple fait de marcher. La force de deux doigts suffit à faire progresser mon lourd paquetage. Je retrouve les sensations de transes sahariennes. Semblable à celle de fouler les yeux fermés un escalator plat des couloirs du métro. Légère apesanteur. J'en oublie René. Une pluie fine nous accueille à Antequera. Une forte pluie d'enseignes aussi. Leader Chiot, Pizza Fuck... Mais le confort d'une bonne pension. Douche, apéro/resto. C'est samedi soir. Bouge ta tête.

Fichier audio intégré


2012-03-31-1.JPG

2012-03-31-2.JPG

2012-03-31-3.JPG

2012-03-31-4.JPG

2012-03-31-5.JPG