Réveil paisible dans la cabane. Encore pas mal de kilomètres jusqu'à Calatayud. 39 hier. 37 aujourd'hui. Je m'y offrirai le relatif confort d'un camping. Le temps est parfait. La promenade est belle. Les gorges du Rio Piedra. Le monastère du même nom, dans un décor enchanteur. Les moines ont toujours choisi des sites remarquables. Le bijou de la méditation a toujours besoin d'un écrin à la hauteur de sa beauté. Puis la longue descente jusqu'à Calatayud. Plus d'un mois que je ne suis descendu en dessous de 500m d'altitude. La température s'en ressent nettement. Le synthétique laisse place au coton. Le bonnet au chapeau. Arrivé à la ville, je cherche la direction du camping, probablement quelque peu excentré. Me renseigne. Plus de camping. C'était avant. Donc, soit sortir de la ville et bivouaquer, soit y rester pour passer la nuit. La quête d'une pension ne sera pas facile. La première fermée. La deuxième complète. Je monte en gamme : les hostals. Le premier cher. Il n'en reste qu'un. Pas de chambre simple. Mais je n'ai plus le choix. Je rétablis l'équilibre financier en n'allant qu'au fast-food. La femme est très sympa. Nous papotons. De la ville, des élections françaises, de mon voyage, de sa famille. Bonne humeur et sourires me réconciliant un peu avec le manque d'amabilité habituel. Au moment de régler l'addition, elle me dit être Roumaine. Je souris.


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