Les dernières encablures. Qui sentent fort l'écurie. Les tuiles et colombages du Périgord ont laissé place aux ardoises. Le relief s'accentue, les montées se font plus raides. J'arrive à Palisse vers 19h après une journée kilométriquement bien remplie. L'unique café du village est tenu de main de maître par une octogénaire très couleur locale. Au bout de la rue, je vois un panneau indiquant un camping. Je me renseigne auprès de la sympathique mamie. Il est juste à côté. Signe du destin contre lequel je ne lutterai pas, comme toujours. Probablement mon dernier camping. Il est calme, bien aménagé. Au bord d'un petit étang, mais sans trop de moustiques. Je gagne une fois de plus le virtuel concours de la plus petite tente. Qui ne m'apporte ni célébrité, ni récompense matérielle. Une des odorantes saucisses du barbecue de mes voisins allemands aurait pourtant pu faire office de médaille. Le marchand de sable passera ce soir très tôt puisqu'avant la nuit. Et dans trois jours, il me livrera au lit...

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