Les chameaux prêtent peu attention aux camions .Il en va de même pour les routiers envers les chameaux. Les conséquences en sont lourdes, radicales pour le camélidé, dangereuses pour le chauffeur. 36 km de cette route si je veux rallier Tarfaya. Sept heures en comptant trois pauses de vingt minutes.Rien de difficile, même un léger vent de sud-est pour me faciliter la tâche. Et voilà Tarfaya. Les mêmes gens, le même accueil, les mêmes sourires, la même tranquillité que l'année dernière lors de la reconnaissance en voiture. Le goudron est arrivé, les rues sont éclairées, on construit, les sociétés investissent. On parle de rouvrir la ligne maritime jusqu'aux îles Canaries, juste en face, plein ouest. Mais d'abord désensabler le port. Tarfaya c'est du sable. Des sables reptiliens, comme l'indiquent les panneaux routiers, qui, portés par le vent incessant ondulent sur l'asphalte. Jolie chorégraphie.

Fichier audio intégré


2012-01-11-1.JPG
2012-01-11-2.JPG
2012-01-11-3.JPG