La chariollette crève, pour la deuxième fois en deux jours. Pendant que Raphaël répare Bruno fait le zozo. Nous sommes désormais en pleine montagne. Les paysages sont grandioses, démesurés. Cette étape nous offrira probablement les plus belles vues de notre voyage. Alors que la fin de la journée approche Raphaël et son GPS se rendent compte qu’une montée redoutable nous attend : 600 mètres de dénivelé positif. Partis vers 17 heures à l’assaut d’une route qui, d’en bas, ressemble à un mur, nous établissons vers 18 heures 30 le camp à moins de cinq kilomètres du col. L’emplacement est parfait, la vue magnifique. Un palmier mort nous offre assez de bois pour un grand feu. En haut de l'Anti Atlas, au cœur de l’hiver, les nuits ne sont pas fraîches, elles sont froides.

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