Une allure fondamentale

Le nom d'un village au bord d'une route un peu plus passante. Ecrit en gras sur la carte Michelin. On doit donc pouvoir y faire des courses. C'est aussi mieux pour donner rendez vous à Violaine et Hibou qui doivent nous rejoindre en fin de journée. Gros dénivelé ce matin. Récompensé par l'imprenable panorama. C'est un camion Mercedes de freepartiste qui nous accompagne aujourd'hui. Toujours dans la plus pure indiscrétion. Je reconnais aussi la Mercedes du flic moustachu d'hier, garée à côté du van. Peu de kilomètres aujourd'hui. On arrive aux abords d'El Harcha qui s'avère être un hameau de trois maisons perdues en pleine campagne. Nos deux Marrakchis arriveront-ils à nous rejoindre? D'après mes infos GPS, la route part sur la gauche. C'est en fait une piste. On apprendra qu'il y a 24 km avant de rejoindre le goudron. Nous attendons à l'embranchement pour réfléchir à comment donner rendez vous à nos nouvelles recrues. Il n'en fallait pas plus pour voir arriver le van blanc, poisson pilote du jour. En sort Moustachor, celui de la Mercedes, accompagné d'un gars du coin, il croit passer incognito. Bien que m'ayant fait effacer une photo la veille. Il demande où on va, et où on va dormir. Je lui demande qui il est. Il me dit être un villageois. Il ment ouvertement, je le sais, et ça se voit. Notre ami n'a pas fait le cours Florent. Je lui dis qu'il me ment. Il me répond " Soyez les bienvenus". Un abruti fini. Fourbe et menteur en plus. Qui n'aura même pas les couilles d'avouer et de se présenter. Si seulement ta mère avait pu faire une fausse couche... On croise un berger, lui demande si on peut camper dans la pinède. Pas de problème. Il reçoit un coup de téléphone, probablement de Moustachor Brochettes d'arguments pour nous faire venir près de sa maison. Désormais classique. "Les vaches sont méchantes", "Il fait très froid" , "Il y a des cochons". On ne bougera pas, Moustachor ira se faire foutre. Hibou et Vio nous rejoignent. Nous voilà six. Une splendide ballade nous attend demain.