Une journée en altitude. Entre 1400 et 1600. Prochain village à 32 km. Et toujours un temps bien incertain. La descente jusqu'au Rio Tajo, le décor qui change. Orage en vue au dessus des cailloux qui surplombent les gorges. Au moins atteindre le camping de Peralejos de las Truchas. Qui s'avère être d'une immense glauquitude. Evidemment désert. Très humide puisqu'au bord de la rivière. Pas un arbre. Je file vers le pueblo en attendant le coup de pouce du destin. Qui viendra. Sur l'unique place, Félix, un maçon finit sa journée. Il me mène à une pension vraiment pas chère. La vieille est au bout du rouleau. Elle m'ouvre une suite de 40m², me nourrira d'un fabuleux civet de cerf. Je sympathise avec le chien qui a deux narines. On se comprend tout de suite. Et puis Mémé n'entend plus rien. Quant à Pépé, il ne détournera pas son regard de la TV, ne dévoilant que l'arrière de son crâne. Il ne pleuvra finalement pas. Je ne suis pas Gillot Pétré.

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