Un peu le parcours du combattant pour rejoindre Bayonne. Trois bus pour moins de 150 km. A San Sebastian, ce n'est déjà plus l'Espagne. Le pays basque et sa forte identité. La langue à la sonorité exotique, différente tant du français que de l'espagnol. Un détail attire mon attention : chaque fois que j'entends du basque, je me retourne et vois quelqu'un avec un nez en trompette. Je n'ai d'ailleurs jamais rencontré une telle concentration de nez de cette sorte. Quelques exemples rapprochés peuvent mener à une généralisation hâtive. A moins que le nez en trompette basque soit un trait aussi distinctif que la peau blanche d'un européen ou l'oeil bridé d'un asiatique...Sur le sujet, mon ignorance est grande. Et l'imagination peut se laisser aller à la fantaisie, qui ne supporte pas les rigides balises de la connaissance. Première chose qui m'interpelle en entrant sur le territoire. Le soin qu'on apporte ici aux espaces verts, qu'ils soient privés ou public. Puis à la descente du bus, direction l'office du tourisme, à 50m. Je commence par une question hautement touristique : où sont les toilettes? puis des renseignements concernant campings et loueurs de vélos. On me répond si aimablement que j'en suis surpris. Quelques kilomètres jusqu'au Camping de Tarnos. Sandra et Filoche me rejoindront la semaine prochaine pour une promenade en famille entre Vieux Boucau et Mimizan. Vincent devrait débouler pour le week-end de Pentecôte. Et petite course à vélo pour après-demain...