Nous n'avons qu'une obligation pour cette journée : avancer le plus lentement possible. Sous peine d'arriver dès ce soir, ce qui nous priverait d'un bivouac de trappeur, récompense de la journée de canoë. Nous nous attelons donc consciencieusement à cette unique tâche en ne pagayant que le minimum. Sur une rivière plate et avec un soleil estival, c'est presque une séance d'hypnose erikssonnienne. Le courant nous emmène, insensiblement. Pour ralentir encore, nous faisons quelques pauses, prenons quelques poses. Pas trop tard nous commençons de scruter les berges pour le nid de ce soir. C'est aux environs de St Yorre (Salutations à Patrick Sabatier pour qui ça ne va plus très fort) que nous trouverons notre promontoire pour la nuit. La suite de notre programme : manger du canard mort, se faire manger par des moustiques vivants. Il y en a pour tous les goûts.

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