Nous quittons l’Hôtel du Roy d’Aisey sur Seine direction Vanvey. Le réservoir plein grâce au petit déjeuner complet du chef.
Les ravitaillements sont depuis le début bien compliqués. Le désert de Touillon, l’épicerie aux rayons vides de Coulmier le Sec, rien d’autre qu’un hôtel-resto à Aisey.
Ces communes se sont vidées, à chaque fois un grand nombre de maisons anciennes, de bon standing, fermes et granges de gros calibres également abandonnées. Il y a eu mais il n’y a plus…Les parcelles agricoles sont maintenant gigantesques, on y cultive pas grand chose. Trois jours que nous ne voyons que du tournesol et du blé…et que nous ne trouvons pas de fruits.

Après savante étude topographique, il s’avère que les « Voies d’Aisey « nous mènent tout droit à Vanvey raccourcissant franchement l’itinéraire initialement prévu. On devra y trouver un abri, les cumuls de pluie annoncés font peur à voir.
Il n’y a rien à Vanvey. Aucun commerce, aucun service si ce n’est poste et mairie.
Nous allons montrer pâte blanche à la mairie. Nous y croisons la plus haute autorité qui nous invite à installer notre campement soit au vieux lavoir, soit sous le préau de la très récente salle des fêtes. Nous choisirons la modernité. Mr le maire nous invite également à remplir nos bouteilles, l’eau des robinets publics étant coupés, comble de la désolation, « par précaution »
Le préau est juste parfait et nous savourons l’orage avec délectation, véritablement des murs d’eau.
A l’accalmie, nous partons chacun de notre côté pour « essorer le bled » , Oliv revient avec quelques bières, une dame qui taille ses rosiers m’offre des cerises de son jardin, délicieusement faites au sirop. La veillée tentera d’être digne d’une salle des fêtes.
Aujourd’hui dans le pays, seul le temps n’est pas sympa.


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