La vague de chaleur continue, il me faut partir à l’aube. Pour arriver avant le point de transpiration du bitume. Les chemins forestiers sont nombreux mais quasi tous consacrés à l’exploitation du bois. Pas grand chose à se mettre sous la semelle pour un marcheur avec son carrosse. Pas non plus envie de multiplier les percées qui ne mènent nulle part, déjà fait en Bourgogne, et pas malin par des températures extrêmes.

Ne pouvant soigner l’itinéraire qui sera essentiellement routier, je fais le choix de la chambre, pensant arriver assez tôt pour en profiter. Je lève le camp à 7h30, le camping dort encore. C’était l’heure préférée de Bruno pour faire surface, les cheveux frisés par la condensation de sa tente timbre-poste.

Je file tout droit, noisettes et raisins secs comme carburant. 12km plus loin le village de Vendresse à 9h30. J’y trouve une boulangerie et un confrère nomade. Sa carrossa est à moteur et contient fruits et légumes…

C’est un peu la course contre le soleil, encore voilé, qui devrait percer vers midi et envoyer les watts. Sans l’oublier, j’expédie le casse-croûte et attaque les cinq kilomètres de montée, prêt à en découdre. Et j’arrive à Balaives et Butz chez Pépé et Mémé. Ils sont aux petits soins, moi aux petits oignons. Un repas à l’ancienne qui vaudra mille fois les junkfooderies des campings.

Et j’essaie de rattraper mes retards d’écriture. Encore la faute à Bruno, je ne voulais pas en perdre une miette!

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