Aucun taxi ne semble enchanté d'aller à Oued Zem. C'est pourtant là-bas qu'on va. Agitation autour des quatre Gaoris que nous sommes. Hibou négocie. Je fais la même en parallèle. Erreur. On paiera un peu trop cher, sans abus toutefois. A quatre dans la Mercedes prévue pour six passagers. Vive allure. Le chauffeur en a marre, ça se voit. Il s'arrête dans une petite ville peu après la bifurcation pour Oued Zem. Redémarre. Pour une petite demie heure. Puis se range sur le bas-côté. Nous dit qu'il est fatigué. Qu'on va prendre le taxi qui vient de se garer derrière le sien. On décharge tout. S'assure de rien avoir à payer en supplément. Recharge tout. Cheb Khaled et Cheb Mami nous accompagneront jusqu'à Oued Zem. Je reconnais les chansons, notre chauffeur est content, il roule tranquillement. Oued Zem est sale. L'ambiance ne fait pas rêver. On boit un thé sur la place des taxis. Notre équipe attire les regards. Sauf ceux des sniffeurs de colle qui restent vides. On déambule un peu. Quelques scènes un peu thrash sur fond de très roots. Des courses pour notre trek. Le réceptionniste de l' hôtel nous conseille un resto à poulet un plus loin. Un gars nous attend au coin de la rue. On l'avait prévenu de notre arrivée. Je n'aime pas ça. Je me détend et pense à la randonnée entre amis qui nous attend cette semaine.


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