Je n'avais jamais vu tant de vert au Maroc. Jamais vu autant de vaches également. Une sorte d'Auvergne marocaine. De l'eau partout. Avec la pompe filtrante, n'importe quelle eau devient potable, ça rend les choses faciles. Nous sommes toujours et encore suivis, mais pas importunés. Fin de journée. Nous repérons une ruine en haut d'une butte. L'endroit semble parfait. En demandant à un berger, nous nous assurons que la maison est vide. Les voitures s'agglutinent en bas de notre spot. Les villageois sont paisibles, nous confirment que c'est une bonne place. Anne se fait taper la bise par les fermières d'à côté. Qui partiront vite à la vue des trois barbus que nous sommes. Le fermier nous ramène de l'eau, sans oser franchir la porte d'entrée de la ruine. Douce soirée entre amis. Pas de tente car nous arrangeons la meilleure pièce de la demeure. Musique, lecture et dessin accompagnent notre veillée.


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