Je continue d'avancer sur cette route/piste qui frise le n'importe quoi.

Le printemps est arrivé. Il fait chaud et ça monte. Ma consommation passe à 15l/100 km. Ici, tout le monde attend l'eau qui fera pousser le kif. La scène d'hier semble se répéter : à l'heure du goûter, je m'arrête à l'ombre en face d'une maison. Café, sibssi pour les trois hommes qui sont dans le jardin. On m'invite. Je les fais sourire. Je demande si je peux poser ma tente. Le proprio, comme hier un jeune d'à peine trente ans me conduit à une petite dépendance attenante à la maison. Il me dit que c'est mieux. En effet. J'y passerai la nuit. Avant le repas, ( au Maroc, toujours gîte ET couvert ) mon hôte me dit qu'il a un peu de travail. Et peu de gens ici se mettent à la tâche à une heure si tardive. Pourtant il bossera deux heures, me laissant tranquille dans la pièce d'à côté. Des bruits de Scotch, ça emballe. Sûrement pas des paquets-cadeau. Le gars ( je taierai quand même son nom) est vrai chic type, super relax. On aborde même le sujet. Je lui demande s'il n'a pas trop de problèmes avec la police ou autre autorité. Il sourit." Dans la campagne, il n'y en a pas."Et Il illustre son propos par l'index qui court de l'oreille droite à la gauche en passant par la pomme d'Adam.

Puis rincer ceux qui restent aux abords des petites villes. "Une formalité, ils aiment l'argent" . Et il me redit qu'il est à l'aise et que je suis le bienvenu. On se sent bien chez ce lascard.

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