René a eu la riche idée d'aller faire un footing. Il rentre rincé. Il nous faudra quelques tostadas et cafés avant de pouvoir décoller...à 14h... La promenade le long du lac et superbe. Touristique d'abord, sauvage ensuite. Une petite route. Pas de voitures. Puis une zone déserte, d'anciennes stations ferroviaires, au milieu d'un épaisse garrigue. La plaine d'Antequera pointe le bout de son nez. Toujours plus délicat de bivouaquer en plaine. Des cultures. Des clôtures. Rien pour se cacher. On choisit donc une petite carrière, isolée de la route. Impossible d'êtres vus. Et du bois mort . Pour un bon feu. Dans le respect des règles de sécurité qui s'imposent. Alors, on coupe du bois. J'entends une voix. Pas intérieure malheureusement. Loin. Tourne la tête. Là haut. Sur la crête. Je préviens René. On est repérés. Peut être des promeneurs. Peut être pas. Il faut se décider rapidement. Il se fait tard. On recharge tout. On s'y voyait déjà...Mais la prudence doit l'emporter. A un peu plus d'une heure de marche, une petite sapinière voisine d'une ferme en ruine. fera très bien l'affaire. Mon dernier planté de sardine sonne le début d'une nuit calme et sereine. Et le vent qui s'en va enfin.

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