En pleine nature, la solitude ne pèse pas. On se sent faire partie d'un tout. Le minéral, le végétal, l'animal, n'utilisent pas de mots pour communiquer. Malgré tout, l'échange a lieu. La vigilance naturelle aiguise les sens. Mais point de peur pour ma part. Plutôt un spectacle si le corps n'a ni faim ni froid. Et le froid est véritablement le problème de ces derniers jours. La pluie le rend chronique pour qui dort dehors. Plus question de spectacle à ce moment là. Toujours la même suite logique : pluie = froid = fatigue= malade. C'est ce qui me cloue dans des hôtels depuis trop longtemps. Etre entouré de gens. Sans vraiment leur parler puisque je ne fais qu'étape. Voilà bien plus pesant. Le bled du jour, Honrubia remporte la palme. Au bord de l'autoroute. L'hôtel-resto aussi. Blindé. Des bus entiers descendent ici. Encore un menu du jour. Mais ce soir le vin est triste.

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