Après quelques ondées et vingt kilomètres, me voilà à Bergerac, belle petite ville du Périgord. Une région où on mange bien. Et quand on marche, manger est essentiel. En mode "sauvage" et seul, j'ai mangé souvent mais peu. Une fois toutes les deux heures. Salé ou sucré, peu importe. Selon l'envie ou ce qui se trouve à ce moment dans la besace. Pour les trajets en autonomie, des produits qui se conservent, mais pas forcément des conserves. Certains fruits se prêtent au voyage : oranges, pommes, citrons. Fruits secs évidemment. Huile d'olive. Miel. Ail, oignons, herbes et épices. Pâtes, riz, soupes. Biscuits. Charcuterie. Fromages. De bonnes braises, quelques amis. Le repas se transforme en cérémonie. Seul, un dîner n'a rien d'une célébration même si manger chaud peut faire naître une grande excitation. J'ai observé que trop de fatigue peut tuer la faim et précipiter le sommeil. Pour signaler alors que le corps a plus besoin de repos que d'apport calorique. Il y a aussi manger quelque chose que l'on vous sert. Que ce soit au restaurant ou chez quelqu'un. Je peux à peu près tout manger et ça rend l'affaire facile. Mais, par contre, choisir l'endroit où on ne s'intoxiquera pas : Je mangerai plus facilement des tripes de mouton dans une gargote pleine que de la viande hachée (dont je raffole ) dans un resto vide. Lors d'une invitation, pas de risque à ce niveau là. Juste honorer le repas pour remercier son hôte.

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