Le feu de cheminée n'est pas venu à bout de l'humidité de mon équipement. La fièvre de l'avant veille s'est transformée en ce qui ressemble à un début d'angine. Au lever du jour, les températures sont négatives, il a encore neigé une bonne partie de la nuit. Sagement, je vote pour le jour off. Faire sécher ses vêtements, attendre que la neige fonde sur le plateau du Yagour, mon prochain objectif.

Le tableau qui m'apparaît avec les premiers rayons du soleil est féérique : sommets enneigés, village rouge adossé à la montagne, des champs cultivés aux cinquante nuances de vert, le cloaque de la veille a muté en Jardin d' Eden. Et j'accepte et embrasse avec délectation ma condition de farnientiste du jour.

J'en apprends un peu plus sur le village, sur l'engagement sans limite de Rachid pour son développement. Son gîte a été une passerelle, sa curiosité un moteur. Echanges et projets en ont découlé. Electricité, assainissement, compteurs d'eau. Tout a fini par arriver... Anecdote croustillante, le manager de Maître Gims est originaire du village. Ce qui explique pourquoi la star a financé une partie du terrain de foot. Pour lui, l'équivalent d'une tournée générale dans un bar vide.

Le fait est, il fait bon vivre à Tizi Noucheg. Et je remettrai sans doute les pieds ici.

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