Le régime pluviométrique évolue peu, on alterne entre rideau et mur d’eau. Le nomade n’aime pas la pluie. La CB offre quelques heures de répit dans un hôtel quand c’est possible. A Clairvaux, vraiment rien de folichon mais cette chambre m’a probablement sauvé d’une nuit difficile.
Alors je tournicote en attendant une brève parenthèse. Depuis mon lever à 6h, ça laisse du temps, il est 10h30…Je me jette à l’eau, c’est vraiment le cas de le dire.
J’ai choisi cette fois de retrouver mon itinéraire prévisionnel en gagnant Bar sur Aube par la pampa. En fait la pampa est une éponge. Les « chemins blancs » ont du mal à encaisser la douche continue des trois derniers jours.
La seule portion d’un kilomètre non carrossable du GR est un enfer si on imagine les flammes en gouttes d’eau. Une montée/descente très raide, mon allure passe de 4km/h à 4 pas/mn. De l’autre côté, c’est la Champagne.
L’appellation, c’est du blé dans les poches, plus question d’en planter, me voilà dans le raisin.
A Baroville, c’est le porche de la mairie qui servira d’abri pour la pause grignotage. La fin jusqu’à Bar sera plus sèche. J’arrive assez tôt pour faire un safari photo. Il y aurait de la matière avec quelques hominidés alcoolisés mais je me contente du patrimoine bâti. Entre les « fermés le lundi » et les « fermés cause Covid « , pas beaucoup d’options pour le dîner. Je vais pour l’assiette mixte du kebabier.

Oldschool fashion

Une valeur sûre de la grolardise. Qu’on se le dise.


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