Le déluge d'eau annoncé n'a pas eu lieu. Certes, un peu de pluie cette nuit. Un dimanche d'automne un peu gris. Quoi de plus normal finalement.

Fraîchement fortifiée par ma traversée du Morvan, ma fibre de résistant me fait enfiler short et claquettes pour le petit déjeuner. Tout simplement le meilleur jamais mangé.

Le repas de la veille m'avait déjà mis la puce à l'oreille. A la fois raffiné et relax, très personnel et inspiré. Mais ce que je vois repousse les limites de la force de l'intention. La partie gauche du buffet est consacrée au salé : jambon à l'os, fromages de pays. mais aussi des oeufs à la demande : coque, au plat, brouillés... A droite, le rayon boulangerie pâtisserie. Tout y est fait maison. La baguette, le pain complet, la brioche, les croissants, le gâteau de Savoie, le pudding... Je navigue pendant près d'une heure entre cafetière et buffets, espérant vainement pouvoir tout goûter...

Au moment de quitter Rouvray et ses petits déjeuners gastronomiques, je croise Sancho, un cochon noir, dans la cour intérieure. A peine plus loin, son propriétaire, le chef cuisinier. Le fameux. Je le félicite pour son travail et nous discuterons la demi-heure qui suivra. Partage de valeurs et de recettes, nous nous comprenons rapidement. Je l'invite à un apéro en Auvergne en portant mon sac au dos.

Aujourd'hui, seulement une petite quinzaine de kilomètres. La forêt n'a plus la part belle. Des champs cultivés. Puis une rumeur au loin. L'autoroute A6 que je traverserai demain. Ce soir, j'ai la ferme de Forlonge pour moi tout seul.

2018-10-07-1.jpg

2018-10-07-2.jpg

2018-10-07-3.jpg

2018-10-07-4.jpg

2018-10-07-5.jpg

2018-10-07-6.jpg