Au matin, la cheville va mieux. Mais j’ai bien entendu l’alarme et il faudra passer à la pharmacie de Fumay avant de l’être moi-même. Plus d’un kilo de médocs au départ m’ont fait négliger muscles et articulations au détriment, si on peut dire, de mon suivi médical. Mon tube digestif a finalement plus souffert de la sauce kinkin que ma cheville de l’excès de kilomètres. Mais moins que lors de mon abus de fricadelle, mémorable. Achille a son talon, moi mes intestins.
Nous n’avons cette fois pas oublié de commander pain et viennoiseries, petit déjeuner français trop gras et trop sucré mais qu’on aime tant.
Hibou est déchaîné et se moque bien de la chaleur, toujours croissante. Nous partons sur les mêmes bases que la veille. A la pharmacie, je trouve ce qu’il me faut, acide folique et huile essentielle de golthérie. Température redescendue à la pause, j’ai La bonne idée que je garde pour à peine plus tard, sans savoir ce que penseront mes camarades.
On atteint Haybes à l’heure la plus chaude, on sort le pique-nique, j’envoie mon missile en proposant d’arrêter l’étape et de profiter en se reposant. Il restait 14km, il n’en reste plus qu’un! Nous sommes d’accord! Lessive au camping associatif, bières et pizzas, mes tendons disent merci.

Il fait parfois trop chaud pour travailler.

2022-07-18__1_.JPG

2022-07-18__2_.JPG

2022-07-18__3_.JPG