Rentrer / Repartir

C’est déjà le dernier jour avec les amis. Départ demain matin à l’aube depuis Charleroi de sorte qu’ils doivent y être ce soir. Il nous reste donc ce matin pour en profiter. Se balader à l’ombre le long de la Meuse est un délice en ce jour le plus chaud de la semaine.
Le long de la piste cyclable, toujours aussi plaisante, quelques panneaux de bois forment une petite expo sur faune et flore locales. L’accent est mis sur les espèces invasives représentées. La renouée du Japon est comme partout ailleurs une plaie qui envahit les berges sans laisser de place aux autres plantes. Rats musqués et ragondins grignotent l’habitat du castor, plus rare. Et ce sont bien des oies, les bernaches du Canada, qui parsèment la bande de bitume de crottes. On rappelle qu’il est bien évidemment interdit de les nourrir mais les rivages sont déjà enduits de leurs déjections.
Vireux sonnera la fin de l’étape. Rive gauche, Vireux Molhain. Rive droite, Vireux Wallerand. On se trouvera un resto sur la route de Givet pour commémorer la fin de notre aventure commune. Ce matin, l’ombre était un délice. Maintenant le soleil est un supplice. La Carrossa s’allège, je retrouve la configuration solo. On se fait le bisou devant un garage Renault, ambiance bien différente des rives de la Meuse. C’était court. C’était bien. J’en aurais voulu encore.

Seul, je retrouve les problématiques habituelles. Trouver où dormir. J’avais repéré ce matin un ruisseau du côté de Molhain. Après une courte enquête au PMU, j’apprends que c’est là que les jeunes viennent se baigner, se rafraîchir.
Je m’y dirige. Effectivement, l’endroit est parfait. Des arbres, de l’eau, de la tranquillité.
J’appelle la Mairie pour signaler ma présence. Aucun problème. Défilé de promeneurs échaudés l’après-midi, calme absolu en soirée. Spéciale dédicace à mes amis sur le chemin du retour.

Gros bisous de bivouac.

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