C’est le passage d’un humain muni d’une frontale qui me réveille. Le mystère quant à son identité restera total. Je lève le camp avant 8h.
Direction Aarschot, se prononce Aarsseute, ville anonyme de Flandre. L’honneur fait aux vélos est un régal. La piste ne discontinue pratiquement jamais, qu’elle traverse une commune, emprunte une grande ou petite route. Jamais le stress des voitures, les mondes sont cloisonnés. Entre vélos et autos, on ne partage pas le même bitume. On partage entre sportifs, retraités, travailleurs, écoliers. Tout se beau monde pédale et se respecte.
Je me renseigne sur la route pour Aarschot dans un bistro alterno à la halte méridienne.
Par la nationale, 4 km en trajet sécurisé. L’itinéraire initialement prévu ne s’annonçant pas vraiment paradisiaque, je décide donc donc de couper droit en utilisant la route à vélo qui suit la nationale. Et j’arrive aux alentours de 13h. La place centrale est très très calme. Après une brève réunion, je décide de boucler l’étape ici-même, dans cette triste bourgade. Mais j’y trouve un bel hôtel au nom imprononçable, un ancien moulin du XVIeme siècle devenu design. Sous un torrent d’eau chaude, je m’aperçois que je viens de boucler ma cinquième semaine de balade.

Certes, une promenade à rallonges.

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