Comme toujours à l’hôtel, je profite des facilités. Mettre en charge tous les appareils. Exploiter le buffet du petit déjeuner jusqu’au doggy bag pour le midi. Faire une mini-lessive.Sans oublier ma grasse matinée : 6h20. Je prends donc mon temps, ne partant qu’à 10h pour plus de cinq heures de méditation. Une bande goudronnée et ombragée de 20km coule jusqu’à Herentals. La première heure, c’est de la méditation, les quatre suivantes tiennent plus de l’hypnose. Et je dois me réveiller seul pour ne pas manquer le changement de cap au niveau d’Herentals qui sent déjà bon la banlieue d’Anvers.
Je dois rejoindre l’Albertkanaal en vue de la séance d’hypnose du lendemain : 30 km le long des berges. L’ambiance encore champêtre il y a quelques kilomètres, devient urbaine, industrielle. Des usines pétrochimiques, des cimenteries, des péniches porte-containers annonçant le programme à venir.
Pour l’heure, c’est trouver un endroit pour la nuit. La possibilité se résume à une bande de trois mètres de large coincée entre la piste et la route surfréquentée. Je fais presque une dizaine de kilomètres avant de comprendre qu’il n’y aura pas mieux. Je compte mainte Sur le duo de choc Internet/Carte Visa pour me sortir de ce mauvais pas. Un Best Western anonyme et faussement luxueux. J’y battrai mon record personnel de temps de douche. Comble du raffinement, pizza/bière dans la chambre.

Que doit être triste la vie de VRP.

2022-07-26__1_.JPG

2022-07-26__2_.JPG

2022-07-26__3_.JPG

2022-07-26__4_.JPG