Matelas de quatre mètres carrés et resto libanais m’ont mis du baume au cœur mais pas dans le dos. Bien cassé, le petit déjeuner me réconforte tel une pommade. Mais c’est encore une fois la mise en marche qui me fera oublier les douleurs que m’a infligées mon carrosse. Malgré tout, la ville m’ a plu. J’ai aimé le décor d’Anvers. En sortir prendra encore une bonne partie de la journée, c’était un gros morceau pour le microbe que je suis. Ma pause sera studieuse et buter devant un camping complet m’a servi de leçon. Je réserve mes trois prochains campings, un belge et deux hollandais. Yapluka y faire comme on dit en Auvergne. Après quinze kilomètres de nationale, je retrouve la campagne et devrai suivre un canal sur dix kilomètres pour arriver à la destination du jour, au bord de l’autoroute, au bout de la Belgique. Un camping sans touriste. Des travailleurs étrangers, turques, polonais, roumains, marocains. Des retraités aussi. Très peu d’enfants. Et du côté de la cafétéria, peu d’entrain. J’aurai du mal à y trouver un sourire mais y parviendrai. Ma carte magnétique qui donne accès au bloc sanitaire est créditée d’un solde de cinq euros. Après mon premier passage, il ne reste que quatre euros. Je remarque que la porte a été fracturée et me demande en souriant qu’elles pourraient être les raisons de ce vandalisme.

C’est l’hypothèse d’une dysenterie nocturne qui m’amusera le plus.
Parano, je préfère manger du riz.
Ce qu’on appelle alors de l’optimisation fécale.

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