Je ne fais pas le tour des agences immobilières à Den Helder. Tout juste un tour à l’office de tourisme pour glaner quelques infos sur les îles frisonnes. Madame de l’accueil ne veut guère coopérer, spécialité de pays, m’annonçant à peine les deux ferries par heure pour la première île de l’archipel, Texel. Pour mes renseignements, et à froideur équivalente, je choisirai mon smartphone, très docile et très complet, au moins en néerlandais…

Texel, c’est la plus proche, la plus grande. Les vingt minutes d’un énorme bateau tiennent plus du transport en commun que de la croisière. Je reste en compagnie de ma Carrossa, inutile de monter sur le pont. Le navire déverse sa cargaison de touristes dans un décor bien différent, tout est devenu propre et mignon. Je me désaltère au premier café et remarque que les prix eux aussi ont fait peau neuve et vers le haut, on passe au tarif insulaire.

C’est le moment de faire une grande réunion, prendre quelques décisions. Quel sera le point d’arrêt de cette cuvée 2022. Choix important puisqu’il définit aussi le point de départ d’une prochaine session en direction de Copenhague. Trouver un camping pour ce soir. Un hôtel pour les deux jours suivants, on annonce de gros cumuls de pluie. Si possible à l’Est de l’île, d’où part le bateau pour Vlieland. Me dépatouiller des sites sans version anglaise pour acheter ces fameux tickets « d’île en île »

Mes recherches n’aboutissant pas, j’abrège la réunion et m’en tiens à la réservation d’un camping à la ferme, chez Astrid. Direction De Koog, la côte Nord, à quinze kilomètres du port de Horntje. Arrivé au bled à 17h, je m’attable devant douze travers de porc, maintenant adapté aux horaires et plats locaux. Une promenade digestive m’emmène jusqu’à mon délicieux dortoir, un pré vide à côté du manège des chevaux.

Seule agitation dans cette douce quiétude, les prévisions météo pour demain matin…

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